19/12/2025 - - Autres

Formé au RC Strasbourg, Kevin Sommer devient professionnel pendant deux ans avant de poursuivre sa carrière en Belgique (3ᵉ division) puis en France (4ᵉ division). Il rejoint le Luxembourg en 2017. En février 2024, il subit une rupture des ligaments croisés. Après son opération à Strasbourg, il choisit de réaliser sa rééducation au Centre Médical du Sport du CHEM (CMDS). Il revient aujourd’hui sur cette expérience qui lui a permis de revenir progressivement sur les terrains.

Qu’est-ce qui vous a motivé à choisir le CHEM et quelles étaient vos attentes en arrivant ?

Je connaissais Adrien, kinésithérapeute au CMDS, avec qui j’avais joué au foot, et il m’avait parlé du fait que le centre allait ouvrir. J’avoue que j’ai un peu hésité au début, car quand on fait une rééducation, on veut le meilleur et on n’a pas forcément envie d’aller vers l’inconnu. Finalement, je suis allé visiter le centre, j’ai échangé avec Adrien et Benjamin, chef de service, et ça m’a encouragé à leur faire confiance. Je voulais aussi voir de mes propres yeux comment le centre était équipé, et ça m’a convaincu de faire ma rééducation là-bas.

 

« Tu ne te sens pas comme un numéro »

 

Comment s’est passé votre accompagnement au centre ?

Ce que j’ai vraiment apprécié, c’est qu’ils sont très à l‘écoute : « tu ne te sens pas comme un numéro », tu sens qu’ils veulent le meilleur pour le patient et qu’ils font tout pour qu’il récupère le mieux possible. Il y a une vraie proximité avec le patient et un suivi digne des meilleures structures, ce qui m’a marqué pour un centre qui est nouveau.

Et puis, ce qui est pratique aussi, c’est qu’il y a le médecin sur place. Tout est regroupé au même endroit, ce qui est très intéressant.

Comment compareriez-vous le centre du CHEM avec d’autres cliniques que vous avez pu fréquenter en France ou en Belgique ?

Pour moi, il n’y a pas de grande différence avec les structures en France ou en Belgique. La rééducation repose surtout sur le travail musculaire et le renforcement, et pour ça le CHEM dispose largement de tout ce qu’il faut en termes de matériel. L’encadrement est également complet, avec des infirmiers, des médecins, de nombreux kinés et même de la cryothérapie.

La présence d’équipements d’imagerie, comme la radio, l’échographie et l’IRM, est un vrai plus.

Pour ma part, je me suis déjà blessé au dos et j’ai été opéré il y a quelques années, puis j’ai fait ma rééducation dans un centre en France qui disposait d’une balnéo et d’une grande salle de kiné, mais sans accès aux outils d’imagerie. C’est donc un réel avantage pour le CHEM à Niederkorn et son Centre Médical du Sport. 

En quoi la prise en charge au CHEM vous a-t-elle aidé, tant sur le plan physique que mental, et qu’avez-vous le plus apprécié dans votre expérience ?

Ce que j’ai le plus apprécié au CHEM, c’est vraiment le côté individuel de la prise en charge. C’est important de prendre quelques minutes pour discuter, ça fait du bien.

 

 

« Chez un kiné privé, tu ne vois pas ça, tu as juste ta séance et puis tu repars. Ici, on discute, on échange, et ça fait du bien aussi mentalement ».

 

J’aime aussi le fait qu’on ne soit pas chronométrés: on arrive, on fait notre séance, et si on veut rester un peu plus pour faire du renforcement, on peut. Et si on doit aller travailler ensuite, il y a la douche sur place, ce qui est vraiment agréable.

Il y a une vraie relation de confiance entre les patients et les soignants. Ils savent que quand tu es sportif, tu n’as pas toujours besoin de quelqu’un avec toi, tu sais à peu près utiliser les outils à disposition. On sent qu’ils veulent vraiment qu’on récupère le mieux possible, tout en nous laissant un peu de liberté. Aussi, le fait que les kinés soient eux-mêmes des sportifs crée une vraie compréhension et un lien avec les patients.

Ce qui est cool aussi, c’est la diversité des patients : on rencontre des gens qui viennent de l’athlétisme, du rugby, de la natation, du handball… « Chez un kiné privé, tu ne vois pas ça, tu as juste ta séance et puis tu repars. Ici, on discute, on échange, et ça fait du bien aussi mentalement ».  On vient tous pour la même chose : on doit avoir le même résultat à la fin, on doit réparer la machine, peu importe de quel sport tu viens. Et cette idée crée une vraie entraide.

Après, moi je travaille à côté, donc l’aspect mental ça va. Mais pour quelqu’un qui ne vit que de son sport, je pense que la blessure est plus difficile à gérer mentalement.

Quelle est votre situation aujourd’hui ?

Aujourd’hui, je suis guéri et j’ai repris normalement le sport depuis janvier 2025. J’ai pris le temps de ne pas revenir trop vite, j’ai terminé la fin de saison avec mon club, et maintenant, nous avons repris la nouvelle saison.

Recommanderiez-vous le CHEM et son Centre Médical du Sport à d’autres athlètes ?

Évidemment, j’ai vécu une très bonne expérience au CMDS. En plus, il y a tout ici, par exemple, on peut manger à la cafétéria. Aussi, le personnel est vraiment toujours disponible, je trouve ça bien.