19/12/2025 - - Autres

Ruben Ciota, jeune joueur de handball, découvre ce sport il y a environ 8 ans. Après quatre saisons à Bascharage, il rejoint Berchem où il s’entraîne avec l’équipe première tout en jouant avec les U19. Il a également représenté le Luxembourg en U19. En mars 2024, il se blesse au ménisque et choisit de réaliser sa rééducation au Centre Médical du Sport du CHEM (CMDS). Aujourd’hui, il nous raconte son passage au centre.

Qu’est-ce qui vous a motivé à choisir le CHEM ?

J’ai choisi le CHEM parce qu’un ami handballeur, qui avait aussi eu des problèmes au genou, m’avait parlé de son expérience et de la qualité des kinés. De plus, mon père et ma belle-mère travaillent au CHEM et m’avaient expliqué qu’il y avait un centre du sport à Niederkorn, ce qui m’a motivé à m’y rendre.

Quelles étaient vos attentes en arrivant ?

Ma seule attente était de pouvoir reprendre pleinement le handball sans douleur, en quelque sorte revenir à ma vie d’avant. Cette attente a été atteinte : j’ai pu reprendre le sport et m’entraîner tous les jours sans problème. Et chaque fois qu’un souci apparaissait, obtenir un rendez-vous n’a jamais posé de difficulté, j’ai toujours été pris en charge rapidement et aidé immédiatement.

Comment s’est déroulé votre accompagnement au centre ?

Au début, je venais tous les jours au centre, puis les séances sont passées à trois ou quatre fois par semaine. Vers la fin de l’année, nous nous voyions une fois par semaine pour faire le point et travailler un peu sur la récupération ensemble. Mais pendant les vacances d’été 2024, j’étais au centre tous les jours, « c’était un peu comme une deuxième maison pour moi. »

Y a-t-il un souvenir particulier de votre suivi au centre qui vous a marqué?

Oui, même si pour moi ce n’étaient pas vraiment de « bons moments », car la rééducation n’est jamais agréable à faire car on est souvent en train de souffrir. Quand on revient d’une blessure comme celle au ménisque, il faut beaucoup travailler. Je pense notamment à l’appareil BIODEX, qui est assez exigeant, même si c’est vraiment le meilleur moyen pour revenir au sport.

« Il était très important d’avoir une bonne relation avec les kinés, car je les voyais plus souvent que mes propres parents »

 

Mais ce qui m’a particulièrement marqué, c’est la disponibilité et l’accompagnement de l’équipe du centre. Par exemple, juillet et août, j’y étais 4 heures par semaine et il y avait toujours au moins deux professionnels présents pour me soutenir et me motiver. J’ai vraiment apprécié la manière dont ils s’organisent pour être proches du patient et t’aident à atteindre ses objectifs, que l’on soit un jeune joueur comme moi, un  sportif de haut niveau ou quelqu’un qui pratique le sport loisirs.

Est-ce que vous trouvez que l’ambiance au centre et la relation avec le personnel soignant vous ont aidé à surmonter les difficultés de la rééducation ?

Oui, à 100%. Comme je l’ai dit, c’était comme une deuxième maison pour moi. « Il était très important d’avoir une bonne relation avec les kinés, car je les voyais plus souvent que mes propres parents ». Les séances duraient entre 1h30 et 2h au début de ma rééducation, et elles étaient l’occasion de beaucoup parler, de discuter de tout. C’est ce qui rend la relation avec les kinés si particulière : ils sont très proches de leurs patients. Pouvoir parler de tout avec eux, que ce soit de bons ou de mauvais moments, a été essentiel pour moi.

Le fait que le centre soit au sein d’un hôpital, est-ce un avantage ? Oui, ce qui est vraiment bien à Niederkorn, c’est que le médecin est juste à côté. Dès qu’une petite douleur apparait, on peut aller toquer à sa porte qui est littéralement à 5 mètres. Il fait une petite consultation, identifie le problème et échange immédiatement avec le kiné pour trouver la meilleure solution, afin de soulager la douleur le plus vite possible.

Quelle est votre situation aujourd’hui ?

Depuis janvier 2025, j’ai pu reprendre pleinement le handball. Il m’est arrivé d’avoir quelques phases où mon genou me faisait un peu mal. Mais ces sensations disparaissaient généralement au bout de deux ou trois semaines. Aujourd’hui, tout va bien  : j’ai repris les entraînements quotidiens avec l’équipe première de Berchem et je participe aux matchs de préparation avec eux.  Même si je suis plutôt encore dans l’équipe des U19.

 

« Ces kinés savent ce qu’ils font. »

 

Selon vous, y a-t-il des points que le centre pourrait améliorer, que ce soit dans la prise en charge ou dans les équipements ? 

J’ai parlé d’un équipement que je trouve vraiment très utile : le tapis de course antigravité, qui est très important pour la reprise de la marche. Même si nous avons pu travailler autrement, je pense que c’est un outil vraiment important. À part ce détail, je trouve que le matériel est excellent et que la prise en charge a été vraiment au top.

Recommanderiez-vous le CHEM et son centre médical du sport à d’autres sportifs, ou y reviendriez-vous si besoin ?

Oui, je le recommanderais à 100%. Je trouve que ce sont d’excellents kinés, que ce soit pour de la récupération ou vraiment juste pour de la rééducation. C’est toujours précieux d’avoir l’avis d’experts : même s’ils me disent que je ne pourrai plus jouer pendant 1 an, je sais qu’avec leur suivi, on revient plus fort,  pleinement rétabli et on retrouve toutes ses sensations sur le long terme. « Ces kinés savent ce qu’ils font. »